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le plus judicieux précepte, à cet égard, est celui-ci : choisissez toujours le meilleur ; puis l’habitude le rendra agréable et facile.[1]

Parmi les enfans, ce sont ordinairement les cadets qui deviennent les meilleurs sujets ; mais rarement (pour ne pas dire jamais) ils réussissent, lorsqu’on a, en leur faveur, déshérité leurs aînés.

VIII. Mariage, célibat.

Celui qui a une femme et des enfans, a donné des étages à la fortune ; car ce sont autant d’entraves et d’obstacles aux

  1. que nuls, à cet égard, sans compter que, dans ce choix qu’on leur laisseroit faire, ils pourraient être déterminés par des goûts enfantins qu’ils n’auraient plus à un autre âge, et qu’il n’est pas naturel de les laisser choisir ce qu’ils ne peuvent connaître. Ainsi, le plus souvent on peut, sans inconvénient, faire ce choix pour eux. Or, pour les porter sans violence vers certaines professions, il suffit ordinairement de témoigner en leur présence beaucoup d’estime et d’amitié pour ceux qui exercent ces professions. Puis, lorsqu’ils veulent les imiter, il faut d’abord les contrarier un peu sur ce
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