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qui s’y trouve, l’effet est le même que si

on eût ajouté ou ôté une quantité proportionnelle de l’un ou de l’antre de ces deux principes mais une telle réponse, toute ingénieuse qu’elle est, ne ressemble que trop à celles que font ordinairement les philosophes, plus jaloux de ne jamais rester court, et de soutenir leur opinion, que de connoître la nature et la réalité des choses ; car, si, après avoir comprimé ou étendu (distendu, détiré) les corps de cette espèce (élastiques) on les chauffe, on les refroidit, suivant une proportion beaucoup plus grande que celle qui leur est propre (lorsqu’ils sont dans leur état naturel) par exemple si, après avoir détiré avec force une pièce de drap, on la soumet à l’action du feu cela n’empochera point que son élasticité ne produise son effet ordinaire, et qu’elle ne se rétablisse, en recouvrant son premier volume ; d’où il suit évidemment que le chaud ni le froid ne contribuent sensiblement à cette propriété, en vertu de laquelle telle espèce

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