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faut traiter de leurs origines ; et cela physiquement, et en tant qu’elles sont innées dans l’âme, qu’elles y sont inhérentes ; en n’attribuant à ces autres arts dont nous venons de parler, que la destination et les objets de ces facultés. Mais je ne vois pas que, sur cette partie-là, on ait fait de découverte vraiment grande ; cependant nous n’avons garde de dire qu’elle nous manque entièrement. Cette même partie a aussi deux appendices sur les facultés de l’âme ; deux sciences qui, vu la manière dont on les traite, n’ont produit que certaines fumées d’opinions obscures, et pas la moindre étincelle de vérité. L’une de ces appendices est la doctrine de la divination naturelle ; l’autre, celle de la fascination.

C’étoit avec raison que les anciens divisoient cette science de la divination en deux parties savoir : l’artificielle et la naturelle. L’Artificielle, raisonnant d’après les indications que fournissent les signes, tire ses prédictions de ces raisonnemens. La naturelle pronostique d’après

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