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des modernes tels que le système de Théophraste Paracelse, dont Severin le Danois a fait, avec tant d’éloquence, un seul corps, et à laquelle il a donné une sorte d’harmonie philosophique : ou celui de Télèse de Cosence, qui, rétablissant la philosophie de Parménide, a tourné les armes des Péripatéticiens contre eux-mêmes : ou encore celui de Patrice de Venise, qui a élevé si fort les fumées du platonisme : ou enfin celui de Gilbert, notre compatriote, qui a renouvelé les dogmes de Philolaüs : ou de tout autre, pourvu qu’il en mérite la peine. Or, comme les ouvrages de ceux-ci subsistent en leur entier, il suffiroit d’en donner un extrait, et de le joindre aux autres : en voilà assez sur la physique et ses appendices.

Quant à la métaphysique, nous lui avons attribué la recherche des causes formelles et finales ; attribution qui peut sembler inutile quant aux formes. Car il est une opinion accréditée et désormais invétérée qui fait croire qu’il n’est point

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