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cipée est d’aider le mal à croître, et de fixer le mal par le remède même.

Toutes ces précautions qu’on prend contre le danger, ne sont pas elles-mêmes sans danger.

Il vaut mieux avoir affaire à un petit nombre de remèdes bien éprouvés, que d’être ainsi à l’affût de chacun des maux qui menacent.

DES CONSEILS VIOLENS. XLIV.
pour.

Ceux qui aiment ces voies si douces s’imaginent apparemment que l’accroissement du mal est salutaire.

La même nécessité qui donne les conseils violens, les exécute.

contre.

Tout remède violent est gros d’un nouveau mal.

Qu’est-ce qui donne des conseils yiolens, sinon la crainte et la colère ?

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