< Page:Bacon - Œuvres, tome 5.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
la nature, comme celle du lion, de l’aigle, de la rose, de l’or, et autres semblables ; ce n’est point des formes de ce genre qu’il est question pour le moment ; il sera temps d’en parler quand nous en serons aux procédés secrets et aux textures cachées, lorsqu’il s’agira de les découvrir dans ces composés, qu’on qualifie ordinairement de substances, c’est-à-dire dans les natures concrètes.
Et ce que nous disons des natures simples, qu’on n’aille pas non plus l’appliquer à des formes ou à des notions purement abstraites ; c’est-à-dire, non déterminées ou mal déterminées dans la matière[1]. Pour nous, quand nous parlons des formes, nous n’entendons autre chose que ces loix et ces déterminations de l’acte pur qui caractérisent et cons-
- ↑ C’est-à-dire, à des idées qui n’ont point d’objet physique et réel, ou qui représentent un tout autre objet que celui qu’elles doivent représenter, ou enfin qui représentent peu exactement leur véritable objet.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.