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et, en quelque manière, appelées par consentement (corrélation ou affinité), et qu’elles retombent ensuite à leur premier niveau. Ainsi, abandonnant les deux premières suppositions, tenons-nous-en, si l’on veut bien, à cette dernière, et voyons si ce soulevement, par consentement ou par une force magnétique, a quelque chose de réel. Or, en premier lieu, il est évident que ces eaux, contenues dans le bassin de la mer, ne peuvent s’élever ainsi toutes ensembles ; autrement il ne resteroit plus rien pour les remplacer au fond de ce bassin ; en sorte que, s’il existoit en effet dans les eaux une tendance à s’élever ainsi, elle seroit balancée, vaincue même par cette autre force qui tend à maintenir la continuité de toutes choses ; ou, pour employer une expression reçue, par l’horreur du vuide. Reste donc à supposer que les eaux s’élevant d’un côté, elles décroissent par cela même, et s’abaissent, de l’autre. Il s’ensuit de plus que cette force magnétique ne pouvant agir

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