[1]que dards, flèches, balles de mousquet, boulets de canon, etc. Ce mouvement, l’école, à son ordinaire, l’explique d’une manière tout-à-fait superficielle et ridicule ; sitôt que, par la dénomination de mouvement violent, elle a pu le distinguer de cet autre mouvement qu’elle qualifie de naturel, et que, pour rendre raison de la première percussion ou impulsion, elle a su le ramener à cet axiome : deux corps ne peuvent exister en même temps dans le même lieu ; autrement leurs dimensions se pénétreroient réciproquement ; dès qu’elle a ainsi parlé, tout est dit ; la voilà contente de son explication et d’elle-même ; elle ne s’embarrasse plus du progrès continu de ce mouvement. Il est pourtant deux suppositions à faire sur ce sujet : ou ce mouvement, peut-on dire, a pour
- ↑ en pareil cas, ne sont que des pléonasmes, des traductions, plus ou moins parfaites, de l’énoncé de la question, auquel on ôte la forme interrogative, pour lui donner la forme affirmative.