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Ou parce que l’objet n’est pas de nature à faire impression sur le sens dont il s’agit ;

Ou parce qu’il est en trop petite quantité pour ébranler suffisamment l’organe du sens ;

Ou parce que le temps de son action ne suffit pas pour éveiller le sentiment, et faire naître la sensation actuelle ;

Ou parce que le sens ne peut soutenir l’impression, le choc de l’objet ;

Ou enfin, parce que le sens est déjà rempli et frappé d’un autre objet, qui ne laisse plus de place à une nouvelle impression.

Or, ces différentes causes ou circonstances se rapportent principalement à la vue et au tact, les deux sens auxquels nous devons les plus amples informations, et sur des objets qui leur sont communs ; au lieu que chacun des trois autres sens ne nous procure que des informations immédiates, et sur des objets qui lui sont propres et particuliers.

Le premier genre de déduction n’est

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