< Page:Bacon - Œuvres, tome 8.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

[1]Il faut observer ce phénomène avec plus d’attention, afin d’en connoître les causes, qui semblent assez difficiles à découvrir. La rouille est une autre maladie dont les bleds sont quelquefois attaqués, et qui en détériore la qualité. Il est peut-être d’autres plantes qui y sont également sujettes ; mais c’est un point que nous ne sommes pas en état de décider, n’ayant pas encore assez d’observations en ce genre.

498. On sait que les plantes ont la plus

  1. teau d’Épône en Normandie, au commencement de l’été de 1788, j’observai ce phénomène sur toutes les herbes d’une grande prairie, entre Meulan et Poissy, principalement sur les luzernes, Nous descendimes de voiture pour l’observer de plus près. Cet humor écumeux, qui ressembloit à de la salive, paroissoit dans une espèce d’ébullition. Nous jugeâmes qu’il avoit pour cause un soleil très ardent qui succédoit à de grandes pluies. La transpiration des plantes, qui ordinairement est insensible, étoit alors très abondante, et, par cela seul, devenue sensible ; elles étoient toutes en sueur.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.