la graine mise en expérience auroit pompé les sucs de ces débris de végétaux, et que son altération, ou sa transformation auroit été l’effet de cette succion ; conjecture que nous avons déja rejetée : on devroit au contraire attribuer tout l’effet à la seule préparation de la terre, qui, ayant contracté, par ce moyen, de nouvelles qualités, auroit altéré la graine en question, et lui auroit donné un caractère différent, non-seulement du sien, mais même de celui des végétaux mêlés avec cette terre.[1]
529. La quatrième règle est d’observer avec attention quelles sont les espèces de plantes que produit spontanément la terre qu’on veut employer ; de
- ↑ tons ou d’yeux tirés d’arbres de différentes espèces, et laissez cette terre sans y rien semer ni planter ; ou semez-y des graines, piquez-y des pieds de plantes à transformer ou à altérer, etc.
Il me paroit impossible que ces sept expériences ne présentent aucun résultat nouveau ; on ne peut arracher à la nature son secret que par une sorte d’importunité.