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qu’on doit attribuer non-seulement à la chaleur que ces animaux communiquent au terrein, mais aussi au crottin ou autres matières excrémentitielles qu’ils laissent dessus. Nous avons dit dans le n°. précédent, que des fougères répandues sur les terres au commencement de l’hiver, contribuoient à les améliorer ; on peut conjecturer qu’elles ne produisent cet effet qu’en entretenant la chaleur du sol. Des cultivateurs intelligens soupçonnent que la méthode de ramasser les cailloux dispersés sur les champs, et de les y laisser en tas, comme on le fait ordinairement, contribue quelque peu à l’amendement des terres ; toujours par la même raison, parce qu’ils retiennent la chaleur du sol, et l’empêchent de se dissiper.

600. Le sixième genre de moyens, ce sont les arrosemens, qu’on peut faire de deux manières. L’une consiste à faire dériver les eaux sur les terres dans les temps convenables, et à les en faire écouler à propos. Car ces eaux amenées sur une terre dans telle saison, et n’y

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