la crête marine), croît ordinairement sur les rochers. Le roseau et l’osier aiment le voisinage et même le contact de l’eau. Enfin, la vigne se plaît sur les terres en pente et exposées au sud-est.
660. On peut connoître la nature du sol par celle des plantes qui y croissent spontanément : par exemple, le serpolet et la pimprenelle annoncent une terre propre pour les pâturages ; la bétoine et le fraisier, une terre propre pour les bois. La camomille indique un sol gras, une terre à bled, et il en est de même du sénevé, lorsqu’il paroît peu de temps après le labour ; ce qui annonce la force du sol ; et ainsi des autres.
661. Outre le gui qui croît sur le pommier sauvageon, le coudrier, etc. on trouve en différentes contrées d’autres superfétations végétales : par exemple, on voit en Syrie une plante herbacée, appelée cassytas, qui croit sur les arbres de haute futaie, et qui monte en s’entortillant autour de l’arbre même sur le quel elle naît ; quelquefois même au-