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vations purement spéculatives, et d’opérations applicables aux animaux plus parfaits. Mais il est bon d’observer que ce nom d’insecte ne répond nullement au but que nous nous proposons en traitant ce sujet, et que sa signification est trop limitée ; cependant nous en ferons usage pour abréger l’expression, et nous désignerons par ce mot généralement et sans exception, tous les animaux qui sont le produit de la putréfaction.

696. Les insectes se forment de différentes matières : il en est qui s’engendrent dans le limon (l’argile, la terre grasse, la boue, la vase), ou dans le fumier ; tels sont les vers de terre, les anguilles, les serpens, etc. Ces deux genres d’animaux tirent également leur origine de la putréfaction ; car l’eau se putréfie dans le limon, et n’y conserve pas la nature qui lui est propre. Quant au fumier, les excrémens d’animaux ne sont autre chose que le résidu des alimens, dont une partie qui n’a pu être digérée, s’est putréfiée et a été rejetée

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