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et qui, en s’y mêlant de nouveau, lui donne cette saveur.

708. Les parties supérieures du corps suent beaucoup plus que ses parties inférieures ; car les premières abondent plus en esprits ; et ce sont ces esprits qui, par leur expansion, poussant la sueur au-dehors, en déterminent ainsi l’émission. Elles sont aussi moins charnues : or, ce sont ordinairement les parties les moins charnues et les plus sèches, qui suent le plus ; tels sont, par exemple, le front, la poitrine, etc.

709. Les sueurs sont ordinairement plus abondantes durant le sommeil que durant la veille ; quoiqu’en général l’effet du sommeil soit plutôt d’arrêter les écoulemens et les flux, tels que rhumes, catarres, cours de ventre, etc. que de les provoquer. La raison de cette différence est que l’effet naturel et propre du sommeil, est de rappeler à l’intérieur, d’y concentrer et d’y retenir la chaleur et les esprits. Or, cette concentration de la chaleur, en l’irritant, la rend

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