plaisir et la peine (sont produits) pour les hommes. Mais, ni les remèdes, ni les incantations, ni les offrandes, ni les prières,
868. Ne garantissent l’homme, dont la vieillesse et la mort se sont approchées. De même qu’un morceau de bois en rencontre un autre sur l’Océan,
869. Et, qu’après s’être rencontrés, (ces deux morceaux de bois) se séparent (définitivement), de même il arrive pour la réunion des créatures. Les hommes qui jouissent de la compagnie des femmes, et (des charmes) de la musique et du chant,
870. Et ceux qui, dépourvus de protecteurs, reçoivent des autres leur nourriture (quotidienne), sont traités de la même manière par le temps. Des milliers de mères et de pères, des centaines de fils et d’épouses,
871. Se rencontrent dans les cycles de la transmigration. À qui se rattachent-ils et à qui nous rattachons-nous ? Personne n’est l’auteur de personne. (C’est le destin seul qui rapproche le fils du père.)
872. Des personnes qui s’appellent des épouses, des parents, des amis, se sont simplement rencontrées en chemin. « Où suis-je ? Où irai-je ? Qui suis-je ? Pourquoi me trouvé-je ici ?
873. Pourquoi et sur quoi m’affligerais-je. » Voilà (ce qu’on peut dire). C’est en se livrant à ces réflexions qu’on peut affermir son esprit. La cohabitation avec les êtres chers n’étant pas durable, ce monde où l’on transmigre se mouvant circulairement à la manière d’une roue,
874. Frère, père, mère, amie, (tout cela) n’est qu’une rencontre (fortuite) en chemin. Avant de l’avoir vu, les