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469. Sans aucun doute (dirent les trois Dhritarashtrides), il est difficile d’échapper aux vicissitudes du temps, puisque de tels hommes, après avoir consommé notre ruine, sont tués (à leur tour).

470. Dhritarâshtra dit : Pourquoi le grand guerrier, fils de Drona, ferme dans son (désir d’assurer) la victoire de mon fils, n’accomplit-il pas plus tôt ce grand exploit ?

471. Et pourquoi l’a-t-il exécuté après la mort du vil (Douryodhana) ? J’attends de toi que tu m’en apprennes la raison.

472. Sañjaya dit : Ô descendant de Kourou, la crainte (de la supériorité des ennemis) l’empêcha d’agir plus tôt. C’est par suite de l’absence des fils de Prithâ et du sage Keçava,

473. Ainsi que du Satyakide, que cet exploit a pu être accompli par le fils de Drona. Qui, fût-ce (Indra), le maître des Marouts (vents), eût été capable (d’exécuter) (un tel) massacre, en présence de ces (sept héros) ?

474. Ô roi, les choses ne se sont passées ainsi, que parce que les hommes étaient endormis. À la suite de ce cruel massacre des Pândouides,

475. Et après que les grands guerriers se furent réunis, ils se félicitèrent mutuellement. Puis le fils de Drona, félicité joyeusement par ses deux (compagnons), les embrassa

476. Et prononça dans sa joie ces excellentes paroles : « Tous les Pâñcâlas et les fils de Draupadî ont été tués partout où ils étaient.

477. Les Somakas et ceux qui survivaient parmi les Matsyas ont été exterminés par moi. Maintenant que la tâche que nous nous étions imposée est accomplie,

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