En général un homme du monde, et qui a reçu une certaine éducation, ne renonce à la probité que pour de fortes sommes capables de l’enrichir pour toujours : alors on ne doit se défier que lorsque l’argent prêté peut être, par un moyen quelconque, soustrait habilement.
Ainsi un notaire, dont la fortune apparente excluait tous les soupçons, avait imaginé de s’approprier les sommes que ses cliens étaient censés prêter à des individus chimériques.
Il avait soin de faire reposer la somme prêtée sur une belle propriété, et de ne jamais mettre le soi-disant emprunteur en rapport avec son client.
Il donnait au prêteur une obligation dressée par lui notaire, et qui était fausse ; puis il lui fournissait une fausse hypothèque.
C’était une chose réellement plaisante, que ce notaire examinant les maisons de Paris, et choisissant les plus belles pour