< Page:Barbey d’Aurevilly - Poussières.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Perspective du cœur ardent qui se dévore !
Le passé reculant brille plus à nos yeux…
Et le jour le plus beau n’est qu’un spectre d’aurore,
Qui revient rôder dans les cieux !

Et toi, tu l’as été, ce spectre d’une aurore,
Dont le rayon pour moi ne s’éteignit jamais !
Mais toi, jour de mes yeux, ma Clara que j’adore,
Tu n’as pas effacé cette autre que j’aimais !…
Une étoile planant sur les mers débordées
Se mire dans leurs flots et rit de leurs combats…
Combien donc nous faut-il de femmes possédées
Pour valoir celle qu’on n’eut pas ?…



    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.