< Page:Barbey d’Aurevilly - Poussières.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


· · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
 · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·

Enfin si je semblais faite
Pour donner la loi,
Je serais une coquette
Plus coquette encor que toi !

Je voudrais être une reine
Fière comme un paon,
Dont on aurait grande peine
À baiser le bout du gant.

Je ne serais pas de celles,
Froides à moitié,
Qui, d’abord, font les cruelles,
Et puis après ont pitié.

Je serais une tigresse,
Rebelle aux amours,
Cachant la griffe traîtresse
Dans ma patte de velours !

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.