< Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

LAZARE.




Prologue

 
Je m’embarque aujourd’hui sur la plaine brumeuse
  Où le vent souffle, et, sans repos,
Hérisse les crins verts de la vague écumeuse,
  Et bondit sur son large dos.

À travers le brouillard et l’onde qui me mouille,
  Les cent voix du gouffre béant,
Je m’en vais aborder ce grand vaisseau de houille
  Qui fume au sein de l’océan,

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.