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Qui produit à foison les richesses énormes
De ces quatre cents lords aux insolentes formes,
Qui souvent sans pitié nous voient mourir de faim.
Ô dieu ! Dieu tout-puissant ! Pour les plus justes causes
Nous ne demandons pas le tumulte des choses,
Et le renversement de l’ordre d’ici-bas ;
Nous ne te prions pas de nous mettre à la place
Des hommes de savoir et des hommes de race,
Et de gorger nos mains de l’or des potentats :
Ce dont nous te prions, enfants de la misère,
C’est d’amollir le cœur des puissants de la terre,
Et d’en faire pour nous un plus solide appui ;
C’est de leur rappeler sans cesse, par exemple,
Qu’en laissant dépérir les fondements du temple,
Le monument s’écroule et tout tombe avec lui.
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