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L’Émeute


 
Comme un vent orageux, des bruits rauques et sourds
Roulent soudainement de faubourgs en faubourgs ;
Les portes des maisons, les fenêtres frémissent,
Les marteaux sur le bronze à grands coups retentissent,
La peur frappe partout, et les vieillards tremblants,
Les femmes en désordre, et les petits enfants,
D’un grand œil étonné regardant ce qui passe,
Tout sous les toits voisins pêle-mêle s’entasse,
Se cache, et dans la rue un vaste isolement
Remplace tout à coup ce chaos d’un moment ;
Et l’émeute paraît, l’émeute au pied rebelle,

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