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  Cuivre sur plomb et plomb sur fer ;
Tout s’allonge, se tord, s’embrasse et se déchire
  Comme trois damnés dans l’enfer.
Enfin l’œuvre est finie, enfin la flamme est morte,
  La fournaise fume et s’éteint,
L’airain bouillonne à flots ; chauffeur, ouvre la porte
  Et laisse passer le hautain !
Ô fleuve impétueux, mugis et prends ta course,
  Sors de ta loge, et d’un élan,
D’un seul bond lance-toi comme un flot de la source,
  Comme une flamme d’un volcan !
La terre ouvre son sein à tes vagues de lave ;
  Précipite en bloc ta fureur,
Dans ton moule d’acier, bronze, descends esclave,
  Tu vas remonter empereur.


II


Encor Napoléon ! Encor sa grande image !
  Ah ! Que ce rude et dur guerrier

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