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Terpsichore
À M. A. Royer
I
Lorsque la foi brûlante a déserté les âmes,
Quand le pur aliment de toutes chastes flammes,
Le nom puissant de Dieu des cœurs s’est effacé,
Et quand le pied du vice a partout repassé,
La vie à tous les dos est chose fatigante ;
C’est une draperie, une robe traînante,
Que chacun à son tour revêt avec dégoût,
Et dont le pan bientôt va flotter dans l’égout.
Quand l’on ne croit à rien, que faire de la vie ?
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