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bêtes domestiques à leur pasteur, attachés aux Baillard par une sorte d’instinct de troupeau. Les pauvres gens disaient : « Il est temps que le ciel vienne à notre secours, monsieur le Supérieur, car nous n’y tiendrons pas. »

Les trois Baillard, aujourd’hui, sont trois tabernacles d’où l’on a retiré le ciboire. Mais l’hostie infâme de Vintras y flamboie, et l’opinion publique exige que ces trois coffres damnés soient jetés sous la pluie, dans la boue, au bas de la colline.

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