Comment ?… Par mon respect… Car, voyez-vous, je vous respecte et je vous aime !… J’avais cru n’avoir pour vous qu’un caprice passager… je me trompais, je le sens-là. Du moment où je vous ai revue, vous m’êtes entrée tout droit au cœur, et l’amour…
Encore !…
Oh ! mais cette fois, ne craignez rien… L’amour dont je vous parle maintenant, vous pouvez en entendre l’aveu ; car je n’ai qu’un désir, qu’un rêve, qu’une ambition… c’est que vous consentiez à devenir ma femme !
Votre femme !
Puis-je vous prouver mieux la sincérité de mon repentir, Manuelita ?… Ne me pardonnerez-vous pas ?
Si, Miguel, si, maintenant ; je vous crois et je vous pardonne…
Bien vrai !…
Vous retrouverez en moi l’amie que vous aviez perdue un instant ; je redeviens votre sœur, comme vous disiez ; mais votre femme… c’est impossible.[1]
Oh ! ciel ! Mais pourquoi ?
Pourquoi ?
Vous en aimez un autre, peut-être ?
Souvenez-vous… Ces lettres de votre ami…
De Pepito ?… Eh bien ?…
- ↑ Manuelita, Miguel.