< Page:Battu, Moinaux - Pépito.pdf
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MANUELITA.

Comment ?


MIGUEL.

Mon Dieu, non !… Car ce n’est plus la peine…, car, quand même j’irais là-bas remplacer Pepito, il ne pourrait toujours plus revenir vous épouser !…


MANUELITA.

Ah ! Mon Dieu !… Je devine !… Il est mort !…


MIGUEL.

Mort ! Ah ! bien oui !… Si ce n’était que ça !… Il est marié depuis trois semaines !…


MANUELITA.

Marié !


VERTIGO.

Marié !…


MIGUEL.

Avec une cantinière de son régiment, celle dont il faisait le portrait dans ses lettres… car, hélas ! señorita, ce n’était pas vous !…

FINAL.

MANUELITA, prenant la lettre.
Marié !

MIGUEL.
Marié !

VERTIGO.
Marié !
ENSEMBLE.

MANUELITA, MIGUEL.
Pepito marié !
Des serments l’ont lié,
Et
mon cœur s’est fié,
son
Le sien a varié.
Sans remords, sans pitié,
Il a tout oublié,
Il a tout renié !
Pepito marié !…

VERTIGO.
Pepito marié !
Le fait est publié !
Je l’ai certifié
Mais on a tout nié.
J’ai prié, supplié,
Mais tout est oublié :
Je l’aurais parié,
La voilà ma moitié !
    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.