< Page:Bertaut - Balzac anecdotique, 1908.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.
pur sang tourangeau fouettait ses joues pleines d’une pourpre vivace, et colorait chaudement ses bonnes lèvres épaisses et sinueuses, faciles au rire ; de légères moustaches et une mouche en accentuaient les contours sans les cacher ; le nez, carré du bout, partagé en deux lobes, coupé de narines bien ouvertes, avait un caractère tout à fait original et particulier ; aussi Balzac, en posant pour son buste, le recommandait-il à David d’Angers :
— Prenez garde à mon nez ; mon nez, c’est un monde !
Le front était beau, vaste, noble, sensiblement plus blanc que le masque, sans autre pli qu’un sillon perpendiculaire à la racine du nez ; les protubérances de la mémoire des lieux formaient une saillie très prononcée au-dessus des arcades sourci-
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.