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pensées, ni dans des merveilles qui me passent. Il combat ici les excès où tombent naturellement les grandes puissances. L’orgueil, qui monte toujours, après avoir porté ses prétentions à ce que la grandeur humaine a de plus solide, ou plutôt de moins ruineux, pousse ses desseins jusqu’à l’extravagance, et donne témérairement dans des projets insensés, comme faisait ce roi superbe (digne figure de l’ange rebelle) lorsqu’il disait en son cœur : je m’élèverai au-dessus des nues, je poserai mon trône sur les astres, et je serai semblable au très-haut. Je ne me perds point, dit David, dans de tels excès : et voilà l’orgueil méprisé dans ses égarements. Mais, après l’avoir ainsi rabattu dans tous

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