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d’élie, le désert de Jean, et la montagne si souvent témoin des gémissements de Jésus. J’ai appris de saint Augustin que l’âme attentive se fait elle-même une solitude. (…). Mais, mes frères, ne nous flattons pas : il faut savoir se donner des heures d’une solitude effective, si l’on veut conserver les forces de l’âme. C’est ici qu’il faut admirer l’inviolable fidélité que la reine gardait à Dieu. Ni les divertissements, ni les fatigues des voyages, ni aucune occupation ne lui faisait perdre ces heures particulières qu’elle destinait à la méditation et à la prière. Aurait-elle été si persévérante dans cet exercice si elle n’y eût goûté la manne cachée que nul

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