< Page:Bossuet oraisons.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
plus chère espérance ? Pardonnez-moi, messieurs, pardonnez-moi si je renouvelle vos frayeurs. Il faut bien, et je le puis dire, que je me fasse à moi-même cette violence, puisque je ne puis montrer qu’à ce prix la constance de la reine. Nous vîmes alors dans cette princesse, au milieu des alarmes d’une mère, la foi d’une chrétienne. Nous vîmes un Abraham prêt à immoler Isaac, et quelques traits de Marie quand elle offrit son Jésus. Ne craignons point de le dire, puisqu’un Dieu ne s’est fait homme que pour assembler autour de lui des exemples pour tous les états. La reine, pleine de foi, ne se propose
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.