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ferveur. Les jeûnes y sont mêlés dans les temps convenables, afin que l’âme, toujours sujette aux tentations et au péché, s’affermisse et se purifie par la pénitence. Toutes ces pieuses observances avaient dans la reine l’effet bienheureux que l’église même demande : elle se renouvelait dans toutes les fêtes, elle se sacrifiait dans tous les jeûnes et dans toutes les abstinences. L’Espagne sur ce sujet a des coutumes que la France ne suit pas ; mais la reine se rangea bientôt à l’obéissance : l’habitude ne put rien contre la règle, et l’extrême exactitude de cette princesse marquait la délicatesse de sa conscience. Quel autre a mieux profité de cette parole : qui vous
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