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de retraite ; elle a quitté le royaume ; après de courageux, mais de vains efforts, le roi est contraint de la suivre. Réfugiés dans la Silésie, où ils manquent des choses les plus nécessaires, il ne leur reste qu’à considérer de quel côté allait tomber ce grand arbre ébranlé par tant de mains et frappé de tant de coups à sa racine, ou qui en enlèverait les rameaux épars. Dieu en avait disposé autrement. La Pologne était nécessaire à son Église, et lui devait un vengeur. Il la regarde en pitié. Sa main puissante ramène en arrière le Suédois indompté, tout frémissant qu’il était. Il se venge sur le Danois, dont la soudaine invasion l’avait rappelé, et déjà il l’a réduit à l’extrémité. Mais l’Empire et
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