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donc maintenant, vous qui les savez, toutes les grandes qualités de la princesse Palatine ; faites-nous voir, si vous le pouvez, toutes les grâces de cette douce éloquence qui s’insinuait dans les cœurs par des tours si nouveaux et si naturels ; dites qu’elle était généreuse, libérale, reconnaissante, fidèle dans ses promesses, juste : vous ne faites que raconter ce qui l’attachait à elle-même. Je ne vois dans tout ce récit que le prodigue de l’Evangile, qui veut avoir son partage, qui veut jouir de soi-même et des biens que son père lui a donnés, qui s’en va le plus loin qu’il peut de la maison paternelle, dans un pays écarté où il dissipe tant de rares trésors et, en un mot, où il
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