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pu demeurer dans ses bornes. Douze ans de persévérance au milieu des épreuves les plus difficiles l’ont élevée à un éminent degré de sainteté. La règle qu’elle se fit dès le premier jour fut immuable ; toute sa maison y entra : chez elle on ne faisait que passer d’un exercice de piété à un autre. Jamais l’heure de l’oraison ne fut changée ni interrompue, pas même par les maladies. Elle savait que dans ce commerce sacré tout consiste à s’humilier sous la main de Dieu, et moins à donner qu’à recevoir. Ou plutôt, selon le précepte de Jésus-Christ, son oraison fut perpétuelle pour être égale au besoin. La lecture de l’Evangile et des livres saints en fournissait
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