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des fidèles. Siècle vainement subtil, où l’on veut pécher avec raison, où la faiblesse veut s’autoriser par des maximes, où tant d’âmes insensées cherchent leur repos dans le naufrage de la foi et ne font d’effort contre elles-mêmes que pour vaincre, au lieu de leurs passions, les remords de leur conscience, la princesse Palatine t’est donnée comme un signe et un prodige : in signum et in portentum. Tu la verras au dernier jour, comme je t’en ai menacé, confondre ton impénitence et tes vaines excuses. Tu la verras se joindre à ces saintes Filles et à toute la troupe des saints : et qui pourra soutenir leurs redoutables clameurs ? Mais que sera-ce quand Jésus-Christ paraîtra lui-même

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