< Page:Bossuet oraisons.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
affermit l’ordre public, et fait la gloire de ce règne. Sa justice n’était pas moins prompte qu’elle était exacte. Sans qu’il fallût le presser, les gémissements des malheureux plaideurs, qu’il croyait entendre nuit et jour, étaient pour lui une perpétuelle et vive sollicitation. Ne dites pas à ce zélé magistrat qu’il travaille plus que son grand âge ne le peut souffrir : vous irriterez le plus patient de tous les hommes. Est-on, disait-il, dans les places pour se reposer et pour vivre ? Ne doit-on pas sa vie à Dieu, au Prince et à l’Etat ? Sacrés autels, vous m’êtes témoins que ce n’est pas aujourd’hui par ces artificieuses fictions de l’éloquence, que je lui mets en la bouche ces fortes
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.