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paroles ! Sache la postérité, si le nom d’un si grand ministre fait aller mon discours jusqu’à elle, que j’ai moi-même souvent entendu ces saintes réponses. Après de grandes maladies causées par de grands travaux, on voyait revivre cet ardent désir de reprendre ses exercices ordinaires au hasard de retomber dans les mêmes maux ; et tout sensible qu’il était aux tendresses de sa famille, il l’accoutumait à ces courageux sentiments. C’est, comme nous l’avons dit, qu’il faisait consister avec son salut le service particulier qu’il devait à Dieu dans une sainte administration de la justice. Il en faisait son culte perpétuel, son sacrifice du matin et du soir, selon cette

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