< Page:Bossuet oraisons.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
de la Reîne d’Angleterre.
auguste & majestueux au milieu
de son Palais & de sa Cour. Grande Reine, je satisfais à vos plus tendres desirs, quand je célébre ce Monarque ; & ce cœur qui n’a jamais vescu que pour luy, se réveille tout poudre qu’il est, & devient sensible, mesme sous ce drap mortuaire, au nom d’un Epoux si cher ; à qui ses ennemis mesmes accorderont le titre de sage & celuy de juste, & que la postérité mettra au rang des grands Princes, si son Histoire trouve des Lecteurs, dont le jugement ne se laisse pas maistriser aux evenemens ni à la fortune.
Ceux qui sont instruits des affaires, estant obligez d’avouer que le Roy n’avoit point donné d’ouverture ni de pré-
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.