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qu’après ce triomphe de la foi et un si beau monument de la piété du Roi, il ne se souciait plus de finir ses jours. C’est la dernière parole qu’il ait prononcée dans la fonction de sa charge ; parole digne de couronner un si glorieux ministère. En effet la mort se déclare : on ne tente plus de remède contre ses funestes attaques : dix jours entiers il la considère avec un visage assuré ; tranquille, toujours assis, comme son mal le demandait, on croit assister jusqu’à la fin ou à la paisible audience d’un ministre, ou à la douce conversation d’un ami commode. Souvent il s’entretient seul avec la mort : la mémoire, le raisonnement, la parole ferme, et aussi vivant par l’esprit qu’il était

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