< Page:Bossuet oraisons.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
le libertinage d’esprit, la fureur de disputer des choses divines sans fin, sans règle, sans soumission a emporté les courages. Voilà les ennemis que la reine a eu à combattre, et que ni sa prudence ni sa douceur ni sa fermeté n’ont pu vaincre.
J’ai déjà dit quelque chose de la licence où se jettent les esprits quand on ébranle les fondements de la religion et qu’on remue les bornes une fois posées. Mais, comme la matière que je traite me fournit un exemple manifeste et unique dans tous les siècles de ces extrémités furieuses, il est, Messieurs, de la nécessité de mon sujet de remonter jusques au principe, et de vous
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.