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à la piété et à la gloire. Que pouvait penser le prince, si ce n’est que, pour accomplir les plus grandes choses, rien ne manquerait à ce digne fils que les occasions ? Et ses tendresses se redoublaient avec son estime.

Ce n’était pas seulement pour un fils, ni pour sa famille, qu’il avait des sentiments si tendres. Je l’ai vu, et ne croyez pas que j’use ici d’exagération, je l’ai vu vivement ému des périls de ses amis ; je l’ai vu, simple et naturel, changer de visage au récit de leurs infortunes, entrer avec eux dans les moindres choses comme dans les plus importantes ; dans les accommodements calmer les esprits aigris avec une patience et une douceur qu’on n’aurait

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