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inévitables étaient les mains du prince de Condé. En son camp on ne connaît point les vaines terreurs, qui fatiguent et rebutent plus que les véritables. Toutes les forces demeurent entières pour les vrais périls ; tout est prêt au premier signal ; et, comme dit le prophète, toutes les flèches sont aiguisées, et tous les arcs sont tendus. En attendant on repose d’un sommeil tranquille, comme on ferait sous son toit et dans son enclos. Que dis-je qu’on repose ? A Piéton, près de ce corps redoutable que trois puissances réunies avaient assemblé, c’était dans nos troupes de continuels divertissements : toute l’armée était en joie, et jamais elle ne sentit qu’elle fût plus faible

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