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du soin de se vaincre soi-même, de rendre vaines toutes les attaques de ses insupportables douleurs, d’en faire par sa soumission un continuel sacrifice. Dieu, qu’il invoquait avec foi, lui donna le goût de son Ecriture, et dans ce livre divin la solide nourriture de la piété. Ses conseils se réglaient plus que jamais par la justice ; on y soulageait la veuve et l’orphelin, et le pauvre en approchait avec confiance. Sérieux autant qu’agréable père de famille, dans les douceurs qu’il goûtait avec ses enfants il ne cessait de leur inspirer les sentiments de la véritable vertu ; et ce jeune prince son petit-fils se sentira éternellement d’avoir été cultivé par de telles

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