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cette pieuse princesse servait l’Eglise ; elle croyait servir l’Etat ; elle croyait assurer au roi des serviteurs en conservant à Dieu des fidèles. L’expérience a justifié ses sentiments, et il est vrai que le roi son fils n’a rien trouvé de plus ferme dans son service que ces catholiques si haïs, si persécutés, que lui avait sauvés la reine sa mère. En effet il est visible que, puisque la séparation et la révolte contre l’autorité de l’Eglise a été la source d’où sont dérivés tous les maux, on n’en trouvera jamais les remèdes que par le retour à l’unité, et par la soumission ancienne. C’est le mépris de cette unité qui a divisé l’Angleterre. Que si vous me demandez comment tant de factions
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