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conscience, et à la honte d’avoir entrepris sur la vie d’une princesse si bonne et si généreuse : tant elle était au-dessus de la vengeance aussi bien que de la crainte ! Mais ne la verrons-nous jamais auprès du roi, qui souhaite si ardemment son retour ? Elle brûle du même désir, et déjà je la vois paraître dans un nouvel appareil. Elle marche comme un général à la tête d’une armée royale, pour traverser des provinces que les rebelles tenaient presque toutes. Elle assiège et prend d’assaut en passant une place considérable qui s’opposait à sa marche ; elle triomphe, elle pardonne, et enfin le roi la vient recevoir dans une campagne où il avait remporté
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