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de m. ferdinand brunetière.

pardonnerez-vous, Messieurs, de dire que

c’est ce que j’ai tâché de faire ? Il y a vingt ans bientôt que j’affrontais pour la première fois la redoutable hospitalité de la Revue des Deux Mondes ; il y en a tantôt dix que j’enseigne à l’École normale supérieure ; et, professeur ou critique, par la parole ou par la plume, c’est à fortifier la tradition, c’est à maintenir ses droits contre l’assaut tumultueux de la modernité, c’est à montrer ce que ses rides recouvrent d’éternelle jeunesse que j’ai consacré tout ce que j’avais d’ardeur. Je serais assurément ingrat de ne pas témoigner aujourd’hui, puisque l’occasion s’en offre à moi, toute ma reconnaissance à ceux qui m’ont soutenu, aidé, encouragé dans cette lutte. J’ai du plaisir à proclamer bien haut ce que je dois au grand, au terrible vieillard qui, sans autre recommandation que celle de ma bonne volonté, m’ouvrit

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