< Page:Bulwer-Lytton - Pelham, 1874 tome II.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pieds, de coups de poings et de remontrances de la part de

ceux qui avaient l’honneur de les posséder, les chiens finirent par sortir, qui avec la moitié de l’oreille emportée, qui avec une gueule fendue jusqu’aux oreilles, chacun en somme avec de glorieux horions, qui témoignaient de l’opiniâtreté de la lutte. Je n’attendis pas l’orage qui allait éclater, je le prévoyais bien, quand on viendrait faire une enquête sur l’origine de la guerre. Je me levai avec un air de nonchalance et en bâillant d’ennui, et je sortis de l’appartement ; j’appelai un domestique, je me fis indiquer ma chambre, je m’y installai et me plongeai dans la lecture de Mignet (Histoire de la révolution) tandis que Bedos était occupé à faire sa plus belle toilette.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.