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PRÉFACE


Le dicton Traduttore traditore pourrait trouver ici son application, mais non pas dans le sens où il est pris ordinairement.

Le texte russe des trois contes de Chtchédrine, auxquels ces lignes servent de préface, a été suivi aussi fidèlement que possible eu égard à l’extrême différence entre les deux langues.

Peut-être même le lecteur trouvera-t-il ces traductions trop russes et trop peu françaises. Ainsi, les jolies expressions d’amitié petite âme (doúcheneka), petite mère (mátouchka) ont été conservées littéralement.

En d’autres endroits il a fallu cependant s’écarter du texte. Par exemple dans le conte intitulé : les Généraux et le Moujik,

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